Fiche personnelle

 

Brève bio de Pablo  en français


Pablo Butcher, comme son prénom ne l’indique pas, est un anglo-américain né en 1955 sur le sol britannique. Il vit quelques années avec sa mère et ses deux jeunes soeurs en Inde où le père George Butcher a entrainé les siens pour une expérience indélébile. Après une traversée de l’Europe et du Moyen-Orient en minibus VW, la famille arrive à Bombay. Le jeune Pablo influencé par un papa critique et amateur d’art, se met à collectionner images et pièces d’art anciennes à portée d’argent de poche ; passion qui ne le quittera pas même lorsque, quelques années plus tard, il monte des cinémas d’art et d’essai à Oxford et Brighton. Reconnu depuis 25 ans libraire spécialisé « art ancien et ethnographie », il cède albums historiques de photos et livres rares uniquement sur catalogues. Qui souhaite le voir sait où le trouver : à Portobello. Depuis l’âge où il emprunte le roleiflex de sa mère, Pablo ne fait de photos qu’argentiques. Le numérique ne l’intéresse pas plus que ne l’attire la vente par l’internet. Lors de séjours à Port-au-Prince chez ses amis Duval, vers la fin de la dictature Duvalier, sa passion pour la peinture l’amène bientôt à s’intéresser à l’art haïtien. Accepté en raison de sa patience et de sa discrétion, il photographie des cérémonies vaudou au Bénin et surtout en Haïti, où il est frappé dès leur apparition par les peintures murales. Ces fresques sauvages et urbaines lui paraissent plus représentatives de leur époque que la peinture naïve conventionnelle qui, dans les années 1980, se vend dans les bonnes maisons de Port-au-Prince et les galeries new-yorkaises. Au milieu des années 1990, se rapprochant de son ami Edouard ,Duval-Carrié brillant artiste haïtien installé à Miami, il part vivre aux USA avec Anne Béraud, sa compagne cinéaste. Que ce soit à l’occasion de tournages ou de salons du livre où Pablo vend ses trouvailles le couple parcourt l’Asie et l’Amérique avec une prédilection marquée pour l’Inde, entre des pauses plus ou moins longues à l’ancrage du Thoureil, un village des bords de Loire. En Chine, Bolivie et Inde, au Laos, Cambodge ou Mexique, l’appareil à objectif unique ne quitte pas le voyageur ; on a beau lui suggérer de renouveler l’outil, Pablo ne fait confiance qu’à son vieux Pentax dont, superstition ou pas, il n’a jamais réussi à se séparer. Depuis son enfance, Pablo a la passion des livres dont il a fait son métier en tant qu’atiquarian bookseller.

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